Blessure d’abandon, moi ?

Avant de rentrer dans le vif du sujet, petit préambule !

Il est fort possible que vous vous retrouviez dans TOUTES les blessures ou presque. Pour autant, il en existe toujours une ou deux d’entre elles qui sont davantage présentes et marquées.

Si vous aviez un doute, n’hésitez pas à vous référer aux caractéristiques physiques. Selon Lise Bourbeau, auteure du livre, plus la blessure est grande, plus elle se voit dans la morphologie de la personne.

Pour rappel, chaque blessure est le fruit d’un évènement qui s’est déroulé dans les premières années de notre vie et qui parfois peut sembler anodin aux yeux de l’adulte. Pour autant, pour l’enfant que nous étions, la situation vécue et l’émotion ressentie ont pu être synonymes de traumatisme et/ou de choc émotionnel.

Lors de l’apparition d’une blessure, nous créons inconsciemment un masque afin de nous protéger. Si notre inconscient pense bien faire (en ayant créé ce masque, il croit nous éviter de revivre la même douleur), ces masques finissent par nous limiter voire nous handicaper dans notre quotidien… jusqu’à ce que nous en prenions conscience et choisissions de libérer l’émotion qui se cache derrière tout ça.

La blessure d’ABANDON amène le masque du DÉPENDANT.

Elle est créée entre 1 et 3 ans, généralement par le parent du sexe opposé.

Elle peut apparaître par exemple suite à l’hospitalisation (ou l’éloignement) d’un parent ou de la naissance d’un autre enfant.

Caractéristiques physiques :

• corps qui manque de tonus, peu de muscles
• corps long, fin et affaissé (dos courbé)
• parties du corps qui sont flasques ou tombantes
• jambes faibles
• grands yeux tristes.

Caractéristiques comportementales :

• Personnes qui ne se sentent jamais assez nourries affectivement, grand besoin de tendresse
• Croient qu’elles ne peuvent arriver à rien seules
• Tendance à créer des problèmes de santé pour attirer l’attention
• Tendance à dramatiser
• Demandent l’opinion des autres pour prendre une décision
• Peuvent paraître paresseuses car n’aiment pas faire les choses seules, détestent la solitude
• Sont dans l’attente d’un retour de l’Autre
• N’acceptent pas qu’on leur dise NON
• Ont souvent une petite voix d’enfant qui peut être plaintive
• Ont des difficultés à quitter un lieu ou une personne, toute situation de séparation ou de « fin » de quelque chose est difficile émotionnellement
• Pleurent facilement et accusent les autres de les abandonner
• Tendance à tomber dans le victimisation
• En soirée, le dépendant aime les danses de contact, il semble dire « regardez comme mon partenaire m’aime »
• Lorsqu’il échange avec un tiers, le dépendant s’écrase ou s’appuie sur sa chaise et a le haut du dos penché en avant
• Au niveau relationnel, le dépendant n’est jamais seul pour fuir le sentiment d’abandon. Pour autant, il essaie de se convaincre qu’il est bien seul et est indépendant.

Peur majeure du dépendant : la SOLITUDE

Émotion la plus vécue par le dépendant : la TRISTESSE

Maladies les plus fréquentes chez le dépendant :

• Asthme
• Diabète
• Affections du pancréas
• Myopie
• Hystérie
• Dépression
• Migraines
• Maladies rares ou « incurables »

Les qualités et ressources du dépendant :

• Habile
• Tenace, persévérant, déterminé
• Don de comédien
• Gai, enjoué
• Sociable, capacité à aider les autres
• Dons psychiques
• Talents artistiques

N’hésitez pas à me laisser un commentaire si vous vous retrouvez dans cette blessure et sur la manière dont vous la vivez/trancendez au quotidien.